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QUI SOMMES NOUS ?

Nous sommes une association regroupant des passionnés d'aviation de la période 39/45 qui travaillaient, depuis fort longtemps pour certains d'entre-nous, chacun dans son domaine de compétence. Face à l'urgence de reconstituer l'histoire des combats aériens dans notre ciel normand, nous avons décidé de nous fédérer. De ce regroupement de connaissances diverses mais complémentaires, est née l'ANSA 39/45 ....

 

NOS BUTS

Nous rassemblons des témoignages de personnes ayant vécu la Seconde Guerre Mondiale. Nous recensons Les souvenirs de ces gens et les points de chute des avions qu'ils ont vu tomber. Nous allons sur le terrain à la recherche d'épaves et de pièces d'avions, nous reconstituons l'histoire des équipages, leurs évasions de France pour les équipages alliés.

Nous rassemblons et conservons les objets et photos d'époque ayant trait à l'aviation. Nous essayons de reconstituer l'histoire des aérodromes 39/45 (surtout sous l'Occupation). Nous archivons tous ces renseignements et conservons les informations recueillies.

Nous organisons plusieurs fois par an des expositions pour le public.

Nous comptons, dès que cela sera possible, créer un Musée des Combats Aériens

 

NOS PRINCIPES

Nous travaillons dans le respect de la Loi

Une réglementation de plus en plus sévèrement appliquée donne lieu, de plus en plus souvent, à une enquête menée par les forces de l'ordre, et tout cela, suite à de trop nombreuses opérations illégales de fouilles.

Nous pensons donc qu'il n'y a pas d'avenir pour le "fouilleur d'épave" amateur et travaillant pour son compte sans autorisation, sans délégation officielle ni mesure de sécurité effective. Ce sera enfin la fin de cette maladie qu'est l'individualisme forcené régnant encore trop souvent dans notre activité. .....

 

 Nous n'achetons rien ! nous ne vendons rien !

Nous acceptons les dons, nous donnons ou nous faisons des échanges à la rigueur, mais nous ne voulons pas tomber dans le piège de l'argent. Nous connaissons trop bien certains exemples d'Associations dont l'atmosphère s'est gâtée à cause du " business ".

 

Nous travaillons dans le respect de la mémoire des combattants

Quelles que soient leurs nationalités

 

Nous laissons toujours les lieux en l'état où ils étaient avant notre passage

Lorsque nous effectuons des recherches sur un lieu d'impact, nous prenons soin de tout remettre en ordre lors de notre départ .Les gens qui nous donnent aimablement l'autorisation d'aller enquêter sur leur terrain ne doivent pas subir les conséquences de nos recherches.
Nous refermons les trous d'excavation, nous mettons la terre végétale sur le dessus, nous nettoyons le site de toutes traces de notre passage.
Nous ne travaillons jamais dans les récoltes, c'est toujours après la moisson que nous effectuons nos recherches.

 

Nous répondons toujours aux gens qui nous ont communiqué des informations

Toutes les personnes nous signalant un point d'impact sont tenues au courant de nos investigations et des recherches dans nos archives.

 

Nous demandons le respect des lieux de fouilles

Nous assistons depuis quelques temps à des " incursions " de " pilleurs ", peu scrupuleux, vidant un site de son contenu pour récupérer des pièces et les revendre. Ce faisant, ils rendent le site encore plus difficile à identifier et font une réputation désastreuse à notre activité.

 

Nous travaillons avec sérieux et méthode

La qualité de notre travail qui est unanimement reconnue fait que nous espérons obtenir très prochainement une qualification " d'expert auprès du Ministère des Affaires Culturelles pour la période 39/45 " sur notre secteur géographique dans le domaine de l'aviation et des infrastructures datant de la Seconde Guerre Mondiale.

 

Nous communiquons avec le public

Nous discutons avec le public non informé, nous expliquons aux personnes notre activité, nous leur apprenons ce que nous savons, nous avons un devoir de transmission de nos connaissances.

 

 

LA SÉPULTURE DE GUERRE:

Que faire en cas de découverte d'ossements humains ?

Deux cas de figures se présentent :

1°) Vos recherches, rassemblement de témoignages ou enquêtes auprès des archives vous laissent à penser qu'il y a une probabilité de sépulture(s) de guerre sur le site que vous aller inventorier.

Dans ce cas, Monsieur le Directeur Régional des Anciens Combattants doit-être prévenu de votre "présomption" ainsi que du lieu et de la date de votre intervention ainsi que les forces de l'ordre ayant autorité sur votre secteur d'intervention. Il se peut qu'il demande à être présent et à assister aux recherches. C'est lui qui prendra immédiatement en charge, en cas de trouvaille(s) macabre(s), au nom du Ministère des Anciens Combattants, les restes humains.

2°) La découverte est totalement fortuite, suivre la procédure suivante :

Dans tous les cas : IL FAUT ARRÊTER IMMÉDIATEMENT LES FOUILLES !! :

( sans cela, vous tombez immédiatement sous le coup d'une violation de sépulture, les restes du corps ne doivent pas être déplacés sans la présence d'un O.P.J (Officier de Police Judiciaire) ou d'un Délégué des Anciens Combattants ou d'un Conservateur de cimetière militaire ! pas d'improvisation ou de mensonge, ça peut coûter cher ! )

Faire prévenir, si elle n'est pas présente sur le site de fouille, la Brigade de Gendarmerie locale. Il faut faire venir un O.P.J pour constater la trouvaille fortuite d'une sépulture de guerre. Seul l'OPJ ou le Conservateur pourra vous donner l'autorisation de continuer ou non les travaux. Un procès verbal sera dressé et envoyé au Procureur de la République.

Ne jamais mentir, ni dissimuler la découverte d'ossements, c'est une violation de sépulture pure et simple avec toutes les conséquences pénales et judiciaires qui en découleront!

 

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